Les lichens sont le fruit d’une symbiose entre un champignon supérieur (le plus souvent ascomycète mais parfois basidiomycète) et un partenaire chlorophyllien. Dans la majorité des cas, ce dernier est une ou parfois deux algues. Le plus souvent ce sont des algues vertes (genres Trebouxia ou Trentepholia), mais il peut également s’agir d’une algue bleue à cyanobactérie (Nostoc).
Le champignon procure à l’algue un abri qui la protège contre les rayons du soleil. En outre, retenant l’eau dans ses tissus, il lui évite le dessèchement.Il apporte également à l’algue des sels minéraux et la Vitamine C. En retour, l’algue fournit au champignon les molécules organiques (sucres) qu’elle fabrique par photosynthèse, ainsi que des vitamines (Vit. B) qui stimulent sa croissance.
A l’origine de notre sol, ils sont indicateurs de la richesse ou de la dégradation d’un milieu.
L’apparition des lichens est estimée entre 400 et 600 millions d’années. Ce sont les lichens qui ont constitués notre sol sur lequel plus tard d’autres végétaux s’installeront (mousses, fougères, conifères, plantes à fleurs herbacées ou ligneuses.
Le nombre d’espèce en France est d’environ 3600 d’espèces. On découvre des espèces tous les ans. Entre 1970 et aujourd’hui il a été découvert en France pas moins de 1500 espèces nouvelles.
La capacité des lichens à accumuler les particules d’éléments toxiques atmosphérique avec plus ou moins de tolérance en font de parfait bio-indicateur de la qualité de l’air, de la qualité d’un cours d’eau ou de l’impact du réchauffement climatique.
On trouve des lichens quasiment sur toute la planète incluant des déserts ou l’antarctique, mais également sur tous les supports : murs, toits, arbres, bancs, panneaux de signalisation ...
La croissance est souvent très lente, parfois de l’ordre du millimètre par décennies. En milieux préservés certains individus peuvent être pluricentenaire.
Vous pouvez également vous rendre sur le site de ASSOCIATION FRANÇAISE DE LICHÉNOLOGIE
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